Friche de Doëlan. Une mise au point et des questions

Publié le par Kloar, un bel horizon

Friche de Doëlan. Une mise au point et des questions

Dès son élection le 11 avril 2008 le maire  Jacques Juloux fait adopter une délibération pour garantir la vocation économique du site de la friche de Doëlan. Ce vote met fin à un projet de résidences défiscalisées « loi de Robien » proposées par le groupe Eiffage et validé par l’ancien Maire René Le Floch. Projet qui ne créait pas d’emploi et renforçait  la spéculation immobilière.

Le 9 septembre 2009 le président de la Région Bretagne Jean Yves Le Drian se rend sur le site (photo) et annonce que la Région soutien le projet de reconversion économique qualifié de « très bon dossier qui sera soutenu par l’Etablissement Public Foncier (EPF) ».

Le 11 septembre 2009 le Maire fait voter une délibération qui exprime sa volonté de reconvertir le site par l’implantation d’un restaurant complété d’espaces polyvalents destinés à accueillir des activités économiques.

Un groupe de travail coordonné par la SAFI (Société d’Aménagement du Finistère) est constitué et se réunit régulièrement dès début octobre 2010. Il comprend des hôteliers et restaurateurs, l’EPF, la commune, différents acteurs économiques, la Cocopaq. Mr Naud conjoint de Mme Galliot n’en fait pas partie.

Ce groupe après différentes analyses économiques sectorielles valide un scénario d’hôtel / restaurant avec un accueil d’entreprises en lien avec la nature et la mer. Un dossier complet est finalisé (appelé pré programme)

C’est seulement à ce moment que Monsieur Naud, à sa demande, propose d’intégrer le groupe de travail. Puis à son initiative remet un document complémentaire à l’entête de son entreprise alors qu’il prétend vouloir offrir « gratuitement » et « en tant que citoyen » ses « compétences au service des équipes en place ».

L’initiative de reconvertir ce site n’a jamais été du fait de Monsieur Naud pas plus que le contenu du projet qui avait déjà été arrêté avant sa venue. Aussi l’idée d’un « gite d’étape pour randonneur » que Mr Naud prête au maire est purement fantaisiste.

Deux  dossiers complets ont été publiés sur cette reconversion dans le Kloar info n 16 et 19 et une réunion publique a été organisée. Le site Internet a également publié cette étude.

Le 11 décembre 2012 l’EPF conclu l’achat du site pour 970 000 € (prix incluant les coûts de démolition de 400 000 €). Ce prix comprend un terrain face à la mer de 7500 m2 pour 578 000 € et 2 maisons d’habitation pour 391 000€. Ce dossier en attente depuis 1998 se débloque enfin et une perspective de reconversion rendue possible. On pense alors réunir les synergies des uns et des autres pour le faire aboutir.

Aussi grande a été notre surprise quand le 3 janvier 2013 dans la presse parait une tribune « d’une habitante de la commune, Véronique Galliot qui fait part de ses interrogations et étonnement de citoyenne, sans esprit partisan (sic) concernant un dossier sur lequel les cloharsiens ont été très peu informés. Un projet qui n’a pas été dévoilé ni aux cloharsiens ni aux élus de l’opposition. Comment se sentir en phase avec un projet aussi nébuleux ? »

Pourquoi cette intervention pour déstabiliser ce projet ? Un projet décrié par Mme Gaillot des mois durant dont son conjoint s’attribue subitement la paternité !!! Pourquoi s’interroge-t-elle sur ce dossier dont elle connait tous les éléments ?
D’autres question : pourquoi qualifier ce dossier "d’erreur de gestion" alors que le portage financier est totalement pris en charge par l’EPF et que celui-ci se charge de la recherche des investisseurs en lien avec la région Bretagne ?

Enfin pourquoi 3 ou 4 investisseurs seraient en contact avec Mme Galliot et pas avec l’EPF ou la mairie ?

Publié dans desintox

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